dimanche 5 février 2012

Poisson meunière ?

Une petite interrogation parce que je ne suis pas sûre que ma recette corresponde exactement au bon procédé. Mais bon pour éviter les titres à rallonge, hein... Bref, tout ce que je sais, c'est que le poisson s'appelle meunière parce qu'il est enrobé de farine.

Je n'ai pas utilisé de sole mais des filets de poisson basa (ou panga), que ma mère achète au rayon surgelés de Paris Store (ou Tang Frères ?). Certes ce n'est pas du poisson frais, mais en revanche c'est un poisson facile, à la saveur un peu "neutre" (neutre ne veut pas forcément dire fade !) et à la chair tendre. Un poisson facile parce qu'on peut l'accommoder avec à peu près tout ce que l'on veut.

Bref, du poisson meunière (?) à ma façon, toute simple. Ce jour-là, je ne voulais pas trop réfléchir, je voulais un truc rapide mais bon. La préparation n'est pas compliquée et nécessite peu d'ingrédients : il suffit de saler et poivrer les filets, d'y étaler du beurre pommade à l'aide d'un pinceau, ajouter un filet d'huile d'olive, d'enrober le poisson de farine, et placer dans un plat allant au four, de faire cuire pendant 20 minutes à 180°C, et dix minutes avant la fin de la cuisson, de parsemer les filets d'amandes effilées. À la fin, les bords du poisson doivent être croustillants. On peut ajouter des herbes fraîches à la fin, mais comme ça c'est déjà bien... À accompagner d'une purée de pomme de terre au persil faite maison, et de quelques légumes. Là, comme ça, le poisson, il me donne envie de le manger avec les doigts. :D

Ah, les recettes simples, mes recettes fétiches.

Les goûters fruités (2)

Smoothie banane, framboises, fraises et jus d'orange, pour écouler le reste de fraises (pas très bonnes) utilisées pour les tartelettes... Mixer le tout avec quelques glaçons, pour qu'il soit frais.

Tiny tiny...

... tartelettes ! Il y a deux semaines, à l'occasion de l'anniversaire surprise de mon père, ma mère m'a demandée de réaliser des petites tartelettes aux fruits. Je fus ravie, car bien que j'ai déjà réalisé des tartes, je les ai toujours faites avec une pâte sucrée. Mais j'ai constaté que la pâte sucrée ramollit assez vite, je me suis donc tournée vers la pâte sablée. Et là il est temps de me confesser : jusqu'alors, je n'avais jamais réalisé de pâte sablée. Enfin si, une fois, mais ce fut un epic fail, même si aujourd'hui je me rends compte que ce n'en était pas un. Explication : après avoir formé la pâte en boule, je l'avais placée au frais, afin de m'en servir plus tard. Lorsque je l'ai sortie pour l'étaler, elle était devenue dure. Jusque là, pas trop d'inquiétude. Le drame arriva plus tard : armée de mon rouleau, j'ai commencé à étaler la pâte et - malheur ! - elle s'émiettait. J'en ai donc déduit qu'elle était ratée, et le monde s'est un peu écroulé autour de moi (ben oui, la pâte sablée, c'est pas compliqué non ?). Oui, il m'arrive de tirer des conclusions hâtives alors que la solution est toute bête. Bon ensuite, je ne me rappelle plus de ce que j'en ai fait, mais depuis ce jour, je n'ai plus osé réitérer l'expérience. Maintenant je le sais, il suffit de la sortir un bon moment avant utilisation, ou bien de la travailler de nouveau pour l'étaler sans problème ^^'.

Bref, des tartelettes donc, des minis, trop mignonnes. Ma mère voulait en voulait aux fruits : kiwis, fraises, framboises. En temps normal, je n'achète pas de fraises et framboises hors saison, mais il s'agit d'une demande de ma mère pour faire plaisir à mon père, comment refuser ? (il faut parfois faire passer les souhaits des autres avant ses propres principes haha ^^') À côté des tartelettes aux fruits, j'en ai également réalisées au citron. Bref, un vrai bonheur !

Pour la recette de la pâte sablée, j'ai piqué celle des 3 soeurs. Elle est extra, facile à travailler, une belle texture ! La crème pâtissière est celle de Christophe Felder et pour le lemon curd, je me suis basée sur cette recette de tarte au citron du blog Les petits plats de Trinidad en adaptant le mode de cuisson.

Mini tartelettes aux fruits
Pour 48 pièces

Pour la pâte sablée des 3 soeurs : 250g de farine - 125g de sucre cassonnade - 125g de beurre coupé en dés - 1 oeuf battu - 1 pincée de sel. 
Pour la crème pâtissière de Christophe Felder : 25cl de lait - 1/2 gousse de vanille - 50g de sucre - 20g de fécule de maïs - 5g de farine - 2 jaunes d'oeufs
Pour le lemon curd : 2 oeufs - 100g de crème fraîche épaisse - 75g de sucre en poudre - 100ml de jus de citron - le zeste d'un demi-citron - une noisette de beurre
Des fruits - (Facultatif : du nappage pour tartes, on en trouve rayon farine et compagnie)

Pour la pâte sablée

Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et le sel. Ajouter le beurre coupé en dés et sabler du bout des doigts (il faut que la farine soit bien incorporée au beurre et que des miettes se forment). Enfin, ajouter l'oeuf battu. Malaxer le tout et former une boule homogène. Diviser la pâte en autant de tartelettes que vous le voulez. Etaler la pâte à l'aide d'un rouleau à pâtisserie (épaisseur d'environ 2 à 3mm, mais pas moins sinon elle sera trop fragile). Foncer les moules (ou bien des caissettes en papier) et piquer la pâte à l'aide d'une fourchette. Faire cuire à 160°C Pendant 10 à 15 minutes (ou plus, ça dépend de votre four, de la taille des tartelettes... la pâte doit être dorée sur les bords !). 

ASTUCE pour que la pâte ne gonfle pas : l'astuce classique serait de disposer du papier sulfurisé sur la pâte, puis des légumes secs par-dessus. Mais personnellement, je trouve ça casse-bonbons et puis ça gâche du papier sulfurisé. Ce que je fais, c'est que j'attends que la pâte gonfle pour ensuite la piquer avec une fourchette. Elle se dégonfle et ne regonflera plus ! Ensuite, je la laisse poursuivre sa cuisson.

Pour la crème pâtissière

ICI. Je précise que pour éviter la formation d'une peau, je ne mets pas de beurre (que je trouve inefficace, les fois où j'ai essayé il y avait quand même une peau) mais je dépose du film alimentaire sur la crème (le film doit être entièrement au contact de la crème), tout de suite après l'avoir mise dans un bol.

Pour le lemon curd

Dans un bol, fouetter les oeufs et la crème fraîche. Ajouter le sucre, le jus de citron et le zeste râpé. Faire cuire au bain-marie. Le lemon curd est cuit lorsqu'il est épais (je vous l'accorde, c'est assez vague, en fait je n'ai pas vraiment calculé le temps de cuisson ^^' je dirais que ça m'a pris 25 minutes). Ajouter la noisette de beurre. En refroidissant, le lemon curd sera plus ferme. 

Le montage

Dans chaque fond de tarte, placer un peu de crème pâtissière, puis des fruits. Pour leur donner un peu de brillant, les napper de nappage pour tartes à l'aide d'un pinceau. Pour les tartelettes au citron, placer un peu de lemon curd sur chaque fond de tarte, pas besoin de nappage.

Placer les tartelettes au frais avant dégustation.

Remarque : la crème pâtissière s'est un peu liquéfiée... je pense que les fruits ont rendu de l'eau, parce qu'au départ la crème se tenait bien. Peut-être faut-il ajouter un peu plus de fécule de maïs ou de farine ? En tout cas, c'était quand même très bon. Désormais, je ferai plus souvent mes tartes avec de la pâte sablée, je trouve le résultat bien meilleur (et la réalisation plus facile que celle de la pâte sucrée) !

En fait, je n'avais fait que 24 mini tartelettes... 
avec le reste de pâte et de lemon curd, j'ai fait des 
tartelettes au citron plus grandes, héhé.

samedi 14 janvier 2012

Dare mo Shiranai (Nobody Knows), Hirokazu Kore-Eda


Sublime, sublime, sublime, SUBLIME... Ca y est, mon film préféré pendant un très bon bout de temps. Pour le synopsis et une critique du film, c'est ICI.

Cookies à la pistache et au chocolat blanc

Enfin, enfin ! Des cookies à la pistache ! Ca faisait tellement longtemps que je voulais les essayer, mais la pâte de pistache étant assez rare - sauf dans les épiceries fines - donc chère, je n'ai jamais osé tenter le coup. Mais il y a quelques jours, on m'a gentiment fournie en pâte de pistache, et depuis, les idées grouillent dans ma tête : toutes les recettes qui me faisaient envie mais que je ne pouvais pas réaliser sont désormais à portée de main, héhéhé, je me sens bien heureuse tout d'un coup.

La pistache, c'est presque mon parfum préféré (thé matcha en première place). Sa couleur verte attire tout de suite le regard et donne du peps : elle tranche merveilleusement bien avec le rouge des framboises, l'orange des abricots, le blanc de la chantilly. Le vert est l'une de mes couleurs favorites, mais en cuisine et pâtisserie, c'est incontestablement ma préférée : elle me captive, m'hypnotise.

Et pour ce qui est question du goût, c'est juste fabuleux : la pistache apporte une vraie note de gourmandise, et associée à la framboise par exemple, c'est waaAaaw ! Une explosion en bouche :)

Donc, donc. Des cookies à la pistache, oui, mais avec du chocolat blanc ! Le résultat fut à la hauteur de mes espérances, je ne suis pas déçue après ces années d'attente : ils sont vachement bons ! Par contre, les cookies number one seront toujours pour moi les classiques aux pépites de chocolat noir. Indétrônables :p

Pour la recette, toujours la même source (ICI), avec des modifications (comme toujours !) : moins de sucre (150g au lieu de 160g + 2 càs, je trouve ça assez sucré, il faut prendre le chocolat blanc en compte également), et j'ai zappé l'extrait de vanille pour le coup.

Cookies à la pistache et au chocolat blanc
Pour une vingtaine de cookies

115g de beurre mou - 220g de farine - 150g de sucre de canne - 1 oeuf - 1 càc bombée de pâte de pistache - 1/2 càc de levure chimique - 1/2 càc de bicarbonate de soude - 1/2 càc de sel - 100g de chocolat blanc (pépites, pistoles, ou tablette coupée en morceaux pour ma part)

Ecraser le beurre mou avec le sucre de canne et la pâte de pistache à la fourchette. Ajouter le l'oeuf, mélanger, puis la farine, la levure, le bicarbonate de soude et le sel. À ce stade là, on peut choisir soit d'intégrer les pépites de chocolat blanc puis de former des boules, soit de former les boules et d'intégrer ensuite les pépites (étrangement je trouve ça plus facile). La pâte ne devrait pas coller en principe. Déposer les boules sur une plaque couverte de papier sulfurisé. Elles doivent être espacées car à la cuisson, elles vont s'étaler. Faire cuire dans un four préchauffé à 140°C pendant 20 minutes. Cette cuisson douce permet d'obtenir des cookies moelleux au centre. Si vous préférez les cookies durs, vous pourrez prolonger le temps de cuisson. 

Remarque : 
- Mes cookies étaient plutôt petits (j'en ai obtenus 24), donc je les ai laissés au four pendant 17 minutes. Si vous en faites des plus gros, 20 minutes devraient faire l'affaire.
- À leur sortie du four, il faut normalement attendre 10 minutes avant de les décoller de la plaque. Mais comme je ne veux pas qu'ils cuisent plus (parce que plaque très chaude), je transfère les cookies avec le papier sulfurisé sur une grille.
- Les cookies sont encore mous après la cuisson mais pas de panique, ils vont durcir en refroidissant.


Avec un verre de lait bien frais, hein :)

mardi 20 décembre 2011

Pâte à tartiner aux spéculoos

Comme promis, voici la recette de la pâte à tartiner aux spéculoos. Une recette que j'ai trouvée ICI et que je ne changerai pas, tellement elle est bonne ! Elle contient du chocolat blanc, et je pense que c'est ce qui lui donne ce petit goût en plus irrésistible, gourmand. Elle vaut franchement le coup qu'on la réalise, et puis en plus, la recette est facile à en pleurer. 

Sur la photo, on peut voir que ma pâte est un peu compacte. C'est normal, je me suis trompée dans le dosage de l'huile. Du coup, c'est un peu difficile de l'étaler ! Donc un petit conseil : n'essayez pas de trop baisser la quantité d'huile au risque d'obtenir le même résultat que moi.

Après ça, on pourra réaliser de bons muffins, ou encore... de bons cookies aux spéculoos :D

Pâte à tartiner aux spéculoos
Pour environ 400g de pâte

150g de spéculoos - 60g de miel - 30g de sucre cassonade - 100ml de lait - 50ml d'huile neutre - 90g de chocolat blanc haché

Déposer les biscuits sur une feuille de papier sulfurisé et les faire torréfier dans un four pendant 20 minutes à 160°C. Les laisser un peu refroidir. Mixer les spéculoos en fine poudre, par petites impulsions. Dans une casserole, faire chauffer le lait avec le sucre et le miel (ne pas porter à ébullition). Dans un saladier, mettre la poudre de spéculoos et le chocolat blanc haché, mélanger. Verser dessus la moitié du lait chaud et fouetter énergiquement. Ajouter le restant de lait et mélanger. Ajouter l'huiler et mélanger de nouveau jusqu'à obtention d'une préparation homogène. La pâte est encore liquide, ce qui est normal car elle est encore chaude. Elle va s'épaissir de plus en plus une fois au frais. Verser dans un pot en verre propre. Laisser refroidir à température propre, visser le pot et le placer au frais.

Remarque : personnellement, je n'ai laissé les spéculoos torréfier que 10 minutes. La première fois que je les avais laissés dorer pendant 20 minutes, ils avaient un goût un peu cramé.

mercredi 14 décembre 2011

Pain d'épices

Le pain d'épices... pas toujours facilement apprécié ! J'ai moi-même longtemps hésité : très attirant, il y avait pourtant toujours un arrière goût non identifié qui me déplaisait. Après la première bouchée, je déclarais déjà forfait (oui, je savais que je finirais par tirer la grimace, mais j'avais de l'espoir). Enfin, ça, c'était avant, et depuis j'ai trouvé la source du problème : l'anis. Et l'anis, ça fait partie du top five des aliments que j'abhorre, brrr !

Je ne suis pas une spécialiste du pain d'épices et donc certains points restent flous. Dans mes souvenirs, ceux que j'ai goûtés étaient tous secs. Doivent-ils l'être ? On retrouve aussi des pains d'épices "biscuits", est-ce juste de les appeler ainsi ? Ma troisième interrogation porte sur les ingrédients : certaines recettes contiennent des oeufs et du beurre, d'autres non. Doit-il normalement y en avoir ? Bref, c'est quoi, la recette originale du pain d'épices ?

Tout cela pour dire que le pain d'épices demeure assez mystérieux.

Comme je n'apprécie que modérément les recettes trop riches, j'ai choisi de réaliser un pain d'épices sans beurre ni oeufs. Je suis tombée sur cette recette (ICI) et franchement, je n'ose pas en réaliser d'autres de peur qu'elles me déçoivent. Car oui, figurez-vous que le pain d'épices obtenu est splendide : les épices sont justement dosées et le pain, fiou, extra moelleux et pas sec pour un poil ! Enfin, les bords le sont un peu (normal, en même temps), mais c'est pour le mieux : différentes textures et toujours autant de plaisir. Version über moelleux ou version un peu plus sec, les deux me plaisent.

Et le must, c'est de tartiner les tranches d'un peu de beurre, le tout accompagné d'une tasse de thé. Rien que d'y penser, je m'en délecte.

J'ai fait une toute petite modification concernant le sucre : sucre de canne au lieu de sucre roux et 50g au lieu de 60g, pour arrondir les doses (miel + sucre). La prochaine fois, j'essaierai peut-être avec de la marmelade d'oranges !

Pain d'épices
Pour un moule à cake 10x23cm

250g de farine de blé complète - 20cl de lait - 150g de miel liquide - 50g de sucre cassonade - 1 sachet de levure chimique - 1 càc de bicarbonate de soude - 2 càc de 4 épices - 1/2 càc de cannelle moulue - 1/2 càc de cardamome pilée - 2 càs d'eau chaude

Dans une casserole, tiédir le lait avec le sucre et le miel pour qu'ils se dissoudent. Dans un saladier, mélanger la farine avec la levure, les 4 épices, la cannelle et la cardamome. Y verser le lait tiédi et bien mélanger. Diluer le bicarbonate de soude dans 2 càs d'eau chaude, l'ajouter à l'appareil et mélanger de nouveau. Chemiser un moule à cake et y verser la pâte. Faire cuire à 150°C pendant 40 à 45 minutes. Il se conserve facilement plusieurs jours couvert de papier aluminium (au moins quatre jours... après, j'peux pas vous dire, y'en avait plus :D).

lundi 5 décembre 2011

Cookies goût spéculoos

J'en rêvais, je les ai faits ! Ces cookies sont simples mais ô combien délicieux. J'ai choisi de ne rien mettre, pas de noix ni de pépites de chocolat, cherchant à sentir uniquement le goût des spéculoos. Les cookies sont croustillants aux bords et moelleux à l'intérieur (ou bien chewy dans le jargon), et bien sûr pas trop sucrés. Le jour suivant, ils ramolissent un peu mais se bonifient en goût. À déguster avec un verre de bon lait frais !

Ma recette est inspirée de celle-ci. Le jour où je suis tombée dessus, je n'avais aucun doute, je savais que je les réaliserais un jour ou l'autre (et puis mon estomac a gargouillé sévère).

J'ai utilisé une pâte de spéculoos faite maison (la recette prochainement), mais on peut très bien utiliser une pâte du commerce. Dans ce cas-là, je pense que le goût diffèrera un peu, car la mienne est faite à partir de chocolat blanc. Il faudra donc peut-être réduire la quantité de beurre si vous les réalisez, je pense que ma pâte contient un peu moins de matières grasses.

Enfin bon, je vous conseille vivement de la préparer vous-mêmes, c'est jouissif et vraiment trop trop bon avec le chocolat blanc !

Cookies goût spéculoos
Pour une quinzaine de cookies

130g de pâte de spéculoos - 130g de farine - 70g de sucre cassonnade - 1 oeuf - 50g de beurre mou - 1/2 càc de bicarbonate de soude - 1/2 càc de levure chimique - 1 pincée de sel

Ecraser le beurre, la pâte de spéculoos et le sucre à la fourchette, bien amalgamer. Ajouter l'oeuf et mélanger, puis la farine, le bicarbonate de soude, la levure chimique et la pincée de sel. La pâte colle ce qui est normale. A l'aide d'une cuillère à soupe, former des tas sur une plaque couverte de papier sulfurisé. Peu importe qu'ils soient irréguliers, à la cuisson la pâte va s'étaler et se former toute seule en ronds. Faire cuire à 140°C pendant 18 à 20 minutes.

Bon en fait pour la petite histoire, je les avais fait cuire pendant 15 minutes. Après les avoir laissés refroidir, ils étaient encore un peu trop mous donc je les ai remis dans le four éteint. Etourdie comme je suis, je les ai complètement zappés pendant deux heures. Au final, ils étaient un peu trop durs (pas durs comme des biscuits mais pas super mous non plus). Tout ça pour dire que je pense que le temps de cuisson idéal serait 18 minutes, mais tout dépend des fours !

vendredi 11 novembre 2011

Soupe de courgettes

Le froid s'installe... c'est mon nez (rouge) qui me l'a dit ! C'est vrai qu'on se les pèle un peu. Dans ces moments-là, on a bien besoin de quelque chose qui nous réchaufferait : un thé, un chocolat chaud, ou même une soupe tiens. Le froid n'a pas que des inconvénients : c'est en effet dans ces moments-là qu'on apprécie plus les soupes, parce qu'elles nous apportent un peu de réconfort (et de couleur). 

Pour les soupes, à chacun ses habitudes. En général j'aime toutes les sortes de soupes, à condition que l'on sente bien le goût des légumes (autrement dit, pas trop de crème). Comme accompagnement, du bon pain (de boulangerie, avec les belles alvéoles, la croûte dorée, le côté légèrement acidulé, étou étou) que l'on trempe dans la soupe suffit. A faire danser les papilles. Oui, les soupes sont simples à préparer (la simplicité est mon credo !) et pourtant si bonnes.

La seule exigence pour obtenir une soupe vraiment, vraiment bonne, c'est d'utiliser du bouillon de poule fait maison (mais je le confesse, c'est ma mère qui le prépare !).

Aujourd'hui je vous propose une soupe de courgettes, parce qu'il fallait bien écouler le stock, mais également parce qu'elle revêt une jolie couleur verte irrégulière très agréable à regarder.

Soupe de courgettes
Pour 4 personnes

3 courgettes - 2 pommes de terre moyennes - 1/2 litre de bouillon de poule (à défaut, utiliser du bouillon en cube délayé dans 1/2 litre d'eau) - de l'huile d'olive - une noisette de beurre - sel et poivre

Laver, éplucher et couper les pommes de terre en gros cubes. Couper les courgettes en demi-tronçons. Dans une casserole à fond épais, faire chauffer l'huile et le beurre à feu moyen. Faire revenir les légumes, puis ajouter le bouillon de poule presque à hauteur : il vaut mieux ne pas en mettre assez que trop, on pourra en ajouter après si la soupe est trop épaisse. Laisser cuire à couvert sur feu moyen, cela prend environ 10 minutes. Vérifier la cuisson à l'aide d'un couteau, la courgette doit être molle est la pomme de terre doit pouvoir se couper facilement. Eteindre le feu, mixer la soupe soit à l'aide d'un blender, soit avec un mixeur plongeant. Si la soupe est trop épaisse, ajouter un peu de bouillon. Saler et poivrer.

Remarques :
- Je préfère utiliser le mixeur plongeant. Avec le blender, on risque d'obtenir une soupe trop lisse à mon goût. Avec le mixeur plongeant, on peut rectifier la texture.
- J'ai choisi de ne pas mettre d'oignons pour ne pas camoufler le goût des courgettes.
- On peut éventuellement ajouter un peu de crème, mais sans elle est très bonne.

Manger du coussin

Haha... vous devinez bien qu'il s'agit d'autre chose ! Aujourd'hui, je vous présente... le chiffon cake ! Cékoi ? C'est un gâteau aux origines américaines (californiennes même, si on en croit Wikipédia), et dont la caractéristique principale est son moelleux. Mais genre, vraiment, VRAIMENT moelleux (y'a pas mieux !), comme un coussin. Ou bien comme un nuage (si on veut se rapprocher de nos rêves). Et pas sec pour un poil. Et bien sûr, il est affreusement bon. C'est le gâteau idéal pour ceux qui, comme moi, préfère les gâteaux légers aux gâteaux bourratifs. En fait, je peux même dire que c'est un de mes gâteaux préférés, difficile de s'arrêter de prendre des parts... (d'ailleurs il n'a survécu que quelques heures, celui que j'ai fait aujourd'hui).

Le chiffon cake se présente traditionnellement sous une forme haute, droite et circulaire. Il existe d'ailleurs un moule spécial à chiffon cake (voir ICI), que l'on ne trouve malheureusement pas (ou difficilement) en France, avec une cheminée et dont le fond est amovible (j'ai trouvé le mien à Hong Kong). Selon moi, il est indispensable d'avoir un moule de ce genre : en effet, si le chiffon cake est moelleux et aérien, ce n'est pas seulement grâce aux blancs en neige. Pour qu'il reste aérien et haut, lorsqu'on le retire du four, il faut tout de suite retourner le moule et le poser sur une bouteille (voir photo ci-dessous). Ainsi en refroidissant, le chiffon cake ne s'affaissera pas. Vous conviendrez donc que c'est difficilement faisable avec un moule à manqué, puisqu'il sera inévitable d'écraser le gâteau. Comme palliatif, on pourrai utiliser à défaut un moule à baba (mais on risque d'avoir des difficultés à le faire reposer sur une bouteille) ou un moule à kouglof. Seulement, et ce n'est que mon avis, pour moi une part de chiffon cake doit être assez large et haute, avec les bords lisses. C'est de cette façon que j'arrive à l'apprécier entièrement (c'est comme dire que des muffins cuits dans des moules à financiers sont des muffins...)

Le chiffon cake a particulièrement beaucoup de succès en Asie, c'est devenu une spécialité dans certains pays (au Japon ou en Malaisie). Il semble bien que le chiffon cake traditionnel soit au pandan (on peut trouver des préparations pour chiffon cake au pandan à Tang Frère ou Paris Store je crois bien). A défaut de feuilles de pandan, j'ai choisi de le faire au citron, et j'ai bien fait ! Tout simplement délicieux. J'ai pris la recette ICI, avec quelques modifications.

Bon, assez de pavé, voici la recette :)

Chiffon cake au citron
Pour un moule à chiffon cake à 18cm de diamètre

80g de farine - 3 oeufs - 40g de sucre de canne - 40g de sucre semoule - 35 ml d'eau - 40ml d'huile - 40cl de jus de citron - le zeste d'un demi-citron - 1 et 1/2 càc de levure chimique - une grosse pincée de sel

Séparer les blancs des jaunes. Tamiser la farine avec la levure et le sel. Battre les jaunes d'oeufs avec le sucre de canne jusqu'à ce qu'ils blanchissent. Ajouter l'eau, mélanger, puis la farine d'un coup, et battre vivement. Il ne doit pas y avoir de grumeaux. Enfin, ajouter le jus de citron, l'huile et le zeste. Dans un autre saladier, monter les blancs en neige avec le sucre (à ajouter lorsque les blancs commencent à mousser), pas trop fermes, il faut qu'ils restent crémeux. Incorporer les blancs délicatement à l'aide d'une maryse. Verser dans le moule, et faire cuire à 170°C pendant 30 minutes. Le chiffon cake est cuit lorsque l'on y plante un couteau et qu'il ressort propre. Retourner tout de suite le moule et le poser sur une bouteille (voir photo ci-dessous). Attendre qu'il refroidisse complètement avant de le démouler.

Remarques :
- Le moule à chiffon cake est haut. N'utilisez pas de moule trop petit si vous prenez un moule à baba, il risquerait de déborder, car le gâteau gonfle énormément à la cuisson.
- En principe on ne graisse pas le moule. Pour démouler le gâteau, on passe le couteau le long des parois, en s'y collant bien. On démoule doucement, il ne faudrait pas déchirer le gâteau (ce qui a failli être mon cas).



Admirez le moelleux !

Et cette texture aérienne ! Que du bon miam :D